Moonspell – Bilbao (Sala Santana 27), le 04.11.2017

Après avoir effectué le trajet sous une pluie battante, nous arrivons à Bilbao avec un peu d’avance sur l’horaire d’ouverture. Comme il n’y a rien aux abords de la sala Santana 27, nous effectuons un petit détours quelques quartiers plus loin, histoire de nous ravitailler avant le concert de Moonspell qui ne débute qu’à 22h00. Après quelques pintxos et une bonne mousse, nous partons à la sala Santana 27 et là nous découvrons un parking quasiment vide… nous nous doutions que Moonspell ne ferait pas le plein mais à ce point… Il faut dire que ces derniers temps la programmation de concerts est surchargée et que les fans ne peuvent pas tout suivre… En ce qui nous concerne, cela ne nous dérangera pas, nous aurons plus de place 🙂 .
Lorsque nous entrons dans la salle, Bizarra Locomotiva est déjà sur scène. Le groupe portugais propose une musique assez spéciale. Une sorte de metal indus post apocalyptique. Le quatuor délivre un set très énergique, surtout le chanteur qui passe la moitié du temps dans la fosse… Fernando Ribeiro (Moonspell) vient même chanter sur un titre. C’est bien foutu mais je ne suis quand même pas fan de ce genre de musique… Néanmoins, le groupe quitte la scène sous les applaudissements nourris du public.

Après une vingtaine de minutes d’attente, les lumières de la salle s’éteignent. Les premières notes de « Em Nome Do Medo » retentissent, annonçant le début du concert. Le groupe enchaîne avec le très énergique « 1755 », titre extrait du dernier album portant le même nom ou plutôt le même chiffre 🙂 . Autant le dire tout de suite, il valait mieux connaître un minimum l’album (publié seulement la veille), en effet le groupe prend le risque de l’interpréter dans son intégralité… Et vu la réaction du public sur chaque titre, on peut dire que « 1755 » passent comme une lettre à la poste. Les titres de l’album, qui racontent la destruction de Lisbonne en 1755 suite à un séisme, font trembler nos tympans de bonheur ce soir. Le son est très bon, le jeu de lumière très (trop?) flashy. Il y a pas mal de fumé aussi. L’interprétation est nickel chrome. Fernando Ribeiro est très en voix et de bonne humeur et se permet quelques petites blagues qui font sourire le public. Sa présence sur scène, sa voix envoûtent l’assistance. La seconde partie du concert sera consacrée exclusivement aux deux premiers disques de Moonspell avec pas moins de 7 titres. Après le tremblement de terre, place aux vampires avec une version des plus inquiétantes de … « Vampiria ». Fernando sort sa cape rouge pour l’occasion et toutes les lumières de la scène passent au rouge. L’ambiance est plus glauque… le public se laisserait mordre par le chanteur… Vient ensuite « Alma Mater », Fernando sollicite les fans qui ne se font pas prier et chantent à tue tête. Après une courte pause, le groupe remonte sur scène pour cinq titres. Et quel final !!! Cela commence par « Opium » suivi de « Awake » et de « Mephisto ». Un peu de légèreté avec le folk « Ataegina » qui fait danser la foule. Et pour finir l’incontournable « Full Moon Madness » qui permet à Ricardo Amorim de venir au centre de la scène pour nous délivrer un jolie solo de guitare dont il a le secret… Voilà après 1h40 de concert, nous ressortons de la salle ravis comme la plupart des gens présents. Comme on dit, les absents ont eu tort, et c’est bien dommage qu’un groupe aussi talentueux que Moonspell n’arrive pas à attirer plus de monde que ça en Espagne alors qu’au Portugal, juste à côté, ils sont de véritables stars… Nous reportons chez nous comme nous sommes venus… sous une pluie battante…

Em Nome Do Medo (Intro)
1755
In Tremor Dei (feat. Paulo Bragança)
Desastre
Abanão
Evento
1 De Novembro
Ruínas
Todos Os Santos
Lanterna dos Afogados (Os Paralamas do Sucesso cover)
Em Nome do Medo (outro)
Vampiria
Alma Mater

Encore:
Opium
Awake!
Mephisto
Ataegina
Full Moon Madness